Les proches d’une personne souffrant d’anxiété en ressentent eux aussi les effets négatifs.
Ceux-ci sont fréquemment témoins de divers comportements difficile à comprendre de la part de l’individu anxieux comme un évitement (par ex. refuser une invitation au restaurant), une fuite (p. ex. sortir en catastrophe d’une salle de cinéma), des rituels (par ex. vérifier à répétition si la porte de la maison est bien verrouillée), des demandes de réassurance (par ex. demander la même question plusieurs fois), une attaque de panique (par ex. avoir peur de mourir en entrant dans un avion), etc.
Pour commencer, les proches peuvent avoir tendance à s’adapter aux diverses formes que prendra l’anxiété en modifiant certains des rôles qu’ils assumaient et en les ajustant en fonction des besoins de la personne anxieuse. Toutefois, au fur et à mesure que le trouble anxieux se chronicise, des conflits et une atmosphère de tensions peuvent se manifester.
Dans certains cas, les proches peuvent devenir plus intolérants face aux manifestations d’anxiété et à la nécessité de devoir s’y adapter. Dans d’autres cas, l’individu anxieux peut soit se sentir incompris et s’isoler ou tenter vainement de limiter les impacts négatifs du trouble sur son entourage. Dans ce contexte, les proches tentent habituellement d’aider la personne anxieuse au meilleur de leurs connaissances afin qu’elle retrouve un fonctionnement normal.
Vous voulez en savoir plus? Inscrivez-vous à notre conférence sur l’anxiété qui aura lieu le 21 mars. Contactez-nous par téléphone (819.693.9469) ou par courriel (clinique.psycho@outlook.com).